L’éco-responsabilité, dans une société de plus en plus préocupée par la situation environnementale, n’est plus une option. Bien que souvent sous-estimé, l’impact de la communication dans la production carbone est bien réel.
C’est pourquoi je vous propose de travailler, ensemble, à une communication plus soucieuse de l’environnement, dans ses procédés créatifs comme dans ses modes de diffusion.
Concrètement, avoir une communication éco-responsable, cela consiste dans un premier temps à s’informer, et à être informé, des répercussions qu’ont nos actions sur l’environnement. Le simple fait d’envoyer un e-mail est loin d’être un acte anodin en terme d’émission carbone.
Le graphiste, se doit de connaître les impacts environnementaux de ses créations, et doit jouer un rôle de conseil auprès de son client.
Il est important à mes yeux que l’éco-responsabilité vienne s’incorpore au travail du communicant. Elle ne doit pas être une contrainte mais un veritable apport qualitatif aux outils de communication. Ces outils, pensés dans une démarche éthique soucieuse de l’environnement, sont un gage de sérieux et de fiabilité pour l’entité qu’ils représentent.
Pour un graphiste, l’éco-responsabilité se joue à plusieurs niveaux, sur lesquels il exerce une contrainte variable :
Premièrement, au niveau de la conception. En tant que graphiste éco-responsable, je fais en sorte que mon processus créatif soit le plus neutre possible en émission carbone. Je limite, par exemple, les sorties papier, et lorsqu’elles sont indispensables je les fais sur papier recyclé non blanchi (sauf pour vérifier les couleurs en fin de projet). Par ailleurs, l’éco-responsabilité passe également par la diminution des mails et des requêtes internet.
Dans un second temps, le graphisme proposé inclura toujours des propositions allant dans le sens d’un allègement des visuels afin de limiter l’utilisation d’encres. Les aplats seront réduits au minimum, les typographies choisies en fonction de leur utilisation d’encre. Il faut savoir qu’à corps égal, certaines typographies utilisent jusqu’à 30 % d’encre en plus par rapport aux plus économes.
Troisièmement, au niveau de la production, si le suivi est pris en charge par le graphiste, ce dernier privilégiera les circuits courts, en passant par des imprimeurs locaux et certifiés éco-responsables. Le choix des encres (quand il est possible) et des papiers se fera en fonction des certifications de développement durable disponibles.
Enfin, pendant tout le processus créatif, le graphiste éco-responsable joue un rôle de conseil auprès du client, afin que ce dernier puisse le choix d’opter pour une communication plus responsable. Il va de soi que le besoin du client passera toujours en premier. L’éco-responsabilité ne peut être imposée au détriment du graphisme, mais lorsque des choix éthiques sont possibles, ils doivent être proposés. Ainsi, le client peut agir en connaissance de cause.
Pour en savoir plus sur les enjeux du graphisme dans l’écologie, n’hésitez pas à me demander mon mémoire de fin d’étude : Graphisme éco-responsable, ou l’art de devenir un super héros.
À Bientôt